Je prends mon envol pour la Côte d’Ivoire quelle pays musical entre le coupé décaler, le Zouglou, le Reggae et le Zouk, ces sûr se dernier que je vais m’arrêter…. Akwaba C’est à la fin des années 80 que la musique Zouk s’est invitée dans le microcosme musical ivoirien dans les quartiers d’Abidjan de « Abobo, Adjamé, Atécoubé, Cocody, Koumassi, Marcory, Port-Bouet, Treichville, Yopougon » le rythme Zouk étais indéniablement présent. Après les succès du groupe antillais Kassav, de jeunes artistes ivoiriens se sont essayés à l’ouvrage avec beaucoup de réussite. Monique Séka, Mathey, Jean Yves Cebon, Anthony Delaure, Erick Didier…s’y sont mis. Abidjan, plaque tournante de la musique, a vu défiler de grands noms de la musique zouk. De Kassav’ à Jacob Desvarieux et Jocelyne Béroard en passant par Francky Vincent, Eric Virgal, Guilou, Edith Lefel, Tanya Saint-Val, Zouk Machine…tous les faiseurs mondiaux de zouk ont séjourné sur les bords de la lagune Ebrié où les rythmes mélodieux et entraînants de leur musique ont fait des émules. Ainsi, Monique Séka sort-elle, en 1986, « Tantie Affoué », un album 100% zouk. Trois ans plus tard, elle sort « Missouwa ». La critique ivoirienne et les mélomanes de l’époque s’emballent et la sacrent « reine de l’afro-zouk ». Très vite, la chanteuse est présentée comme le porte-étendard de ce genre musical made in Côte d’Ivoire. Comme les faiseurs de zouk antillais, elle suscite l’admiration. Elle sera rejointe par d’autres talents dont Mathey, avec ses albums « Clépo » et « Iyo » que le public avait à l’époque très bien accueillis. Ces différents albums sont produits par une référence en la matière, le Capverdien Manu Lima. Mais le zouk ivoirien ne restera pas qu’une affaire de femmes. Après ses célèbres chansons de soutien aux Éléphants, l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, le footballeur chanteur Gadji Céli, s’engouffre dans la brèche ouverte. Mettant de côté le fameux « Soukouss » qui a fait auparavant sa réputation, il sort « King Solo » en 1994 et « Affaires de femmes » deux ans plus tard. La mayonnaise du zouk, dans laquelle il a enrobé ces deux productions, prend. Le zouk ivoirien poursuit dès lors son chemin et peut même rivaliser avec les autres genres musicaux. L’arrivée de Jean-Yves Cebon, en 1995, donne un autre visage au zouk ivoirien. Fermer les yeux et laisser vous transporter à Abidjan, un grand verre de Badji et bloquer votre petite ; o) Tracklist - Gadji Celi - King Solo - Mathey – Clépo - Awa Maïga – Elouwo - Erick Didier - Console moi - Jean Yves Cebon- Métamorphose - Cadji Celi - Affaires de Femmes - Anthony Delaure - An ti Doucè - Monique Seka – Kaman - Mathey – Ameyatchi - Gadji Celi - Amoudjou
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